Novembre, décembre, janvier sont dits être les mois les plus difficiles à surmonter en prépa ; le froid, le temps gris, les courtes journées, les notes difficiles à maintenir et le travail qui ne cesse d’augmenter, voilà de quoi appréhender cette période.
Il est vrai que cette étape a été épuisante, nous sommes bel et bien entrés dans le rythme de la prépa ! L’exigence des professeurs s’est amplifiée, c’est-à-dire que de plus en plus de rigueur était demandée lors des dissertations, que les devoirs ont augmenté et que d’avantages de travail personnel était attendu. Ajoutons à cela les kholles et les deuxièmes concours blancs qui nous ont attendus à … la rentrée des vacances de noël. Il a fallu passer les fêtes avec des cahiers sous la main. S’est ajouté à cela le bulletin du premier semestre : il y a un réel changement par rapport à ceux du lycée… cela peut être un peu démoralisant pour certains.
Dose de théine et de caféine devenue incontournable, chocolat chaud apprécié lors de courtes nuits passées à réviser, on ne se décourage pas ; l’hiver à tout de même de bons côtés. C’est aussi une période où les liens s’unissent d’autant plus, maintenant nous nous connaissons tous et nous nous sommes faits des amis en or. Et ça, n’est-ce pas la plus belle chose ? Le soutient est toujours là et cette période a été finalement surmontable. Qui plus est, le temps hivernal a su nous octroyer un sourire et l’école s’est transformée en bataille de boule de neige géante avec concours de bonhommes de neige. Nous sommes tous restés un peu enfants…
Selon moi, la pire période reste à venir ; mars. C’est le mois pour les hypokhâgneux où nous n’avons pas de concours blancs à la rentrée au profit de DS les samedis matins : anglais, littérature, histoire, philosophie tout en sachant gérer les kholles et les devoirs qui ne cessent de s’amplifier. Nous en avons eu un avant-gout plutôt amer durant les vacances de février ; dans chaque matière une dissertation à faire, des lectures, du vocabulaire et versions en langues, des kholles à préparer, cours à ficher… Deux semaines de « vacances » n’ont même pas été assez pour tout finir pour ma part. On attend déjà les vacances de pâque avec impatiente … ou non puisque les derniers concours blancs d’hypokhâgne se présenteront à nous. Heureusement, le tant attendu jour du khâgnaval arrive à grands pas à Faidherbe, de quoi redonner du baume au cœur.
Si l’on veut entrer en prépa, il faut s’attendre à une charge de travail qui s’accroit au fil des semaines. Mais il ne faut pas se décourager pour autant, l’année passe très rapidement et les rencontres que l’on y fait et l’ambiance qui y résigne prône sur le reste tout de même.
- Émilie
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